Le musée Western Art dans le parc Ueno expose Monet – ils ne pouvaient pas manquer cela, diraient les garçons! Pour cette exposition temporaire, le musée a réussi à rassembler un grand nombre d’œuvres se rattachant plus ou moins de près à l’impressionnisme; on y admire non seulement les Water Lilies, la Cathédrale de Rouen, la Plage d’Etretat mais aussi des Renoir, Pissaro, Manet, Sisley, Gauguin et j’en passe.
Les japonais sont nombreux à avoir eu la même idée que nous, ils semblent beaucoup apprécier et c’est une chance pour nous d’être plus grands qu’eux! Un jour dans le reflet d’une porte d’ascenseur où nous étions amassés, tous deux nous nous sommes retournés, pour de suite avoir la confirmation que les deux têtes qui dépassaient largement du groupe … c’étaient les nôtres.
Satisfaits d’avoir revu ces jolies toiles impressionnistes, nous passons plus rapidement sur les peintres flamands – beau tableau Des Chasseurs dans la neige de Brueghel – et terminons par les sculptures de Rodin. Sur le parvis, nous avons déjà croisé Le Penseur, La Porte de l’Enfer, Les Bourgeois de Calais. Dans la boutique des souvenirs, impossible de ne pas reconnaître que c’est Monet qui est ici à l’honneur pour quelques jours encore.
La bâtiment présente de beaux espaces, des salles pas trop grandes ni uniformes, un circuit agréable pour sillonner sans trouver le temps long et quelle n’est pas la surprise en lisant que c’est Le Corbusier qui l’a conçu en 1959. Quelques transformations, à la fin des années 90, y ont ajouté au niveau des soubassements les éléments nécessaires pour répondre aux normes anti-sismiques.
Mais que se passe-t’il soudain à la sortie? Eh non, ce ne sont pas les fleurs des pruniers qui s’étiolent … ce sont bien de légers flocons de neige – il fait pourtant 8 degrés et le ciel était bleu en entrant – cela surprend tout le monde (la preuve, il n’y a qu’un parapluie dans les casiers destinés à cet effet!) mais c’est plus agréable que la pluie et nous nous baladons encore un moment dans le parc, où il semble que certains arbres aimeraient se colorer de rose.
À la sortie, nous ne résistons pas à la tentation de parcourir les étages du magasin Yamashiroya qui est décrit ici comme un énorme coffre à jouets, sur sept étages, où nous ne nous lassons pas d’admirer tous les dérivés de mangas (figurines, peluches, puzzles, …) – pas étonnant que ma collection de mini-figurines s’élargisse!
Et dans les diverses nouvelles du jour, il est à noter que j’ai retrouvé le panier à couverts du lave-vaisselle, que la baguette avec le crabe à la mayonnaise préparé maison donne un excellent souper, que la première lessive est concluante – j’évite cependant le séchoir par crainte de retrouver le pull d’Yves aux dimensions japonaises!