Blog d'Isabelle

Journal d'une Lausannoise en Asie, Australie et Amérique latine

Last but not least … Viña Santa Rita

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Une dernière activité récréative reste à faire avant de quitter le Chili : la visite d’une cave. J’ai suivi les recommandations du concierge de l’hôtel quant au choix du tour operateur et aussi de la cave et ce sera pico bello. Nous repartons vers la vallée de Maipo, un peu plus à l’ouest que pour le volcan et en cours de route le guide nous donne quelques informations. La Chili est le quatrième exportateur de vins au monde après la France, l’Espagne et l’Italie. Les vignobles de vin rouge se plantent sur les terres de plus haute altitude que pour le vin blanc; la région est volcanique donc et les retombées de cendres procurent un bon fertilisant pour le raisin – de plus la zone centrale du Chili jouit d’un climat méditerranéen propice également à de bonnes récoltes.

Ceci n’est pas seuleemnt valable pour les pieds de vignes mais aussi pour toutes les cultures de fruits et de légumes dont regorgent les 15 grandes vallées de cette partie du pays. Celle-ci nous paraît immensément plate et des lotissements gigantesques de petites maisons toutes semblables, modestes, alignées aussi nettement que les cultures, permettent d’accueillir et de loger les travailleurs des champs.

Nous entrons dans le domaine Viña Santa Rita, le troisième plus important du Chili et c’est géant! Santa Rita est la sainte que l’on vénère pour obtenir l’impossible … et c’est en 1880 que sont importés de France des ceps de vignes pour lancer la viticulture dans les vallées chiliennes. La visite guidée nous balade dans le vignoble; la maison possède 4’000 hectares de vignes, réparties sur 5 sites et avec 20 cépages de base, ils produisent plusieurs centaines de déclinaisons différentes (assemblages, élevages en barrique, etc) – leur production totale s’élève à 72 millions de bouteilles par année. Je retrouve ici de jolis rosiers aux extrémités des longues rangées de vignes et ensuite nous visitons les vastes hangars hyper propres et bien rangés avec les cuves métalliques de macérations, les tableaux de bord électroniques permettant de contrôler les températures, durées, etc; puis ce sont les caves voûtées où vieillissent les vins en barrils de chêne, achetés en France ou aux US et enfin l’atelier avec la chaîne de mise en bouteilles (du lavage de chaque bouteille pourtant neuve – à la pose de l’étiquette sur le produit fini).

Le vin rouge prestigieux au Chili est le Carmenère, un cépage originaire du Bordelais; il fut abandonné en France à la suite de la fâcheuse épidémie de phylloxera en Europe et aussi en Californie. Le Chili a par chance été épargné de cette maladie et a conservé la culture de ce cépage fruité, rond, qui accompagne très bien les viandes rouges – notre préféré et la dégustation en fin de parcours nous le confirme une fois de plus !

Ce soir Alex H. vient nous chercher à l’hôtel pour nous emmener dans leur magnifique maison au nord-est de la ville, sur les hauteurs, avec une vue incroyable. Sigal nous gâte avec un menu très copieux de cuisine péruvienne et nous passons une super dernière soirée.

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