Blog d'Isabelle

Journal d'une Lausannoise en Asie, Australie et Amérique latine


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31 décembre … 31 degrés à Langkawi

C’est agréable de se réveiller ce matin entourés de petites îles, couvertes de collines toutes boisées et aux criques de sable blanc isolées ; de tout côté le même paysage paradisiaque. Yves est monté vers 7 heures, repérer les manœuvres d’amarrage et la descente des chaloupes de sauvetage qui vont amener les passagers vers l’île principale de Langkawi ; une île malaisienne de 70’000 habitants – ou plutôt un archipel – tout proche de la Thaïlande et elle est également un district sans taxes.
Petit-déjeuner sur le pont Au large de Langkawi A bord de la chaloupe Petite la chaloupe à côté Remonte les chaloupes en fin de journée

Nous ne sommes pas parvenus à comprendre de manière précise où nous allons être déposés et ainsi nous partons à la découverte, sans attente particulière. A l’accostage de la chaloupe, nous sommes accueillis par un groupe de musiciens en costume traditionnel puis nous prenons encore un bus shuttle organisé par Costa, qui nous amène devant l’aquarium imposant de Pantai Cenang, la plage de Cenang. C’est la côte ouest de l’île, connue pour ses plages de rêve ! Nous sommes le 31 décembre, il fait 31 degrés et je marche dans les vagues chaudes de l’océan le long de ces plages magnifiques. Des baigneurs, des groupes qui font du snorkling, des jeunes qui s’élancent sur des motos d’eau … de petites îles au large, des motels et des resorts bien camouflés dans les pinèdes et les palmiers. Nous marchons ainsi quelques kilomètres, tout heureux, avant de longer un cours d’eau qui rentre dans les terres, vers la campagne.
Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi

Cette rivière est encombrée d’embarcations multiples, des bateaux de pêche, des pontons en bois scabreux. Les quelques malais que nous croisons font de grands signes et souhaitent une bonne année. C’est la première fois que nous nous retrouvons dans un village, avec des champs, des cultures, des vergers – de manguiers ou de coconuts. Les coqs chantent et se baladent en liberté, nous verrons des buffles, des oies et des canards, également quelques aigles ; Langkawi signifie « l’île des aigles » et c’est son emblème.
Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi


Au hasard de notre progression, nous arrivons à Laman Padi ; un vrai petit domaine de rêve, ce jardin ‘musée du riz’. Comme je suis contente d’approcher enfin ces cultures de riz, ici présentées dans un cadre rustique et naturel. Des malais, aux chapeaux de paille pointus, charruent un champ, pieds dans la boue comme dans le temps ; certains carrés viennent d’être coupés, d’autres seront récoltés fin du mois et dans un autre, on distingue très nettement les grains dont la récolte est prévue le 5 janvier. Les bâtiments sont de style colonial, un pont enjambe les marais de poissons recouverts de magnifiques fleurs de lotus aux couleurs vives et également de petits nénuphars blancs, dits nénuphars thaï.
Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi

Alors que nous entrons dans le ‘jardin des herbes’, un malais nous accoste et nous fait découvrir dans ce jardin ‘éducatif’ toutes sortes de plantes et d’herbes, soit aux vertus médicinales seulement – not for cooking, madam ! – soit pour la cuisine. Il froisse les feuilles pour nous faire sentir l’origan, la citronnelle, le gingembre, le basilic thaï ou citronné ; il nous colore la main avec le curcuma jaune et avec une petite fleur bleue qui colore le riz bleu. Il nous montre et nous prie d’écouter le chant de superbes oiseaux jaunes tout en haut d’un palmier … ce sont des oreos – comme les biscuits, dit-il. Un joli régime de bananes pend à son arbre et la fleur est en partie éclose, nous savourons le jus de sucre d’un de ses pétales. Il nous raconte le cycle de culture et de vie des rizières ; après la récolte, les buffles vont brouter les fanes – se roulent dans la boue aussi -, on ramène de l’eau de la rivière – avec tous ses poissons – pour l’irrigation, les poissons vont manger les insectes, les moustiques et les gens pourront ensuite pêcher les poissons pour leur propre consommation. La région serait le grenier du riz, produisant la moitié des besoins de la Malaisie ; par les montagnes, elle est protégée des fortes moussons d’hiver et de leurs fréquentes inondations.

Avec son épuisette, notre guide plonge dans la vase et nous ressort des mini crevettes, des moules, des coquillages. Son tour se termine vers un bâtiment très intéressant : un spa, quasi en plein air … les cabines ouvertes ont vue sur les rizières, les palmiers et les bananiers. N’ayant encore rien payé pour cette visite vraiment passionnante, je vais me dévouer pour un massage et réflexologie suivie d’un gommage aux grains de riz bien évidemment ! Quel bien-être, un vrai bonheur !
Langkawi Langkawi  Langkawi Langkawi le spa

Laman Ria, un petit restaurant, tenu par une famille japonaise de Fukuoka, nous fait de l’œil pour le lunch. Un riz frit à l’ananas accompagne à merveille les crevettes et le filet de poisson grillé dont on se régale ; et la saveur des jus de fruits frais révèle également le climat chaud de la région.
Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi

Encore quelques photos et nous prenons la route côtière jalonnée de magasins, cafés, restaurants très typiques ; il y a une quantité incroyable d’enseignes de spa et de réflexologie. Nous faisons une halte pour un petit café dans une sorte de paillote construite en rondins et soudain nous voici remontés à mai 68 ! Sur la plage, des roulotes, des échoppes, des bars pour une population, en majorité non locale et visiblement non conventionnelle ; c’est surprenant, amusant. Il y a bien sûr ici à Langkawi de superbes resorts de luxe au style colonial tout ouvert mais également des motels et des maisons de jeunes en quantité. Ce doit être un lieu de rassemblement connu et le réveillon y sera chaud, animé et paradisiaque. Ce premier contact avec la Malaisie est une excellente surprise ; nous avons passé une journée magique, hors du temps et dans un cadre tellement différent de Singapour.
Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi Langkawi

De jolies toilettes, longues robes et paillettes, costumes et nœuds papillon, musique, ambiance et menu de fête : tout est réuni pour un Joyeux Réveillon 2012 ! Le commandant s’en donne à cœur joie à minuit en faisant retentir plusieurs fois la sirène du Costa Victoria en pleine mer …
Réveillon Réveillon Réveillon


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Vive les croisières !

Ainsi samedi vers 16 heures nous montons à bord du Costa Victoria – ce sera notre troisième croisière avec la compagnie – un paquebot qui nous semble bien agréable, un peu plus petit et moins ‘clinquant’ que celui de la Baltique. Nous avons choisi une cabine avec balcon, ce qui est super pour cette région du globe. Il fait tellement bon que nous en profiterons bien, sans veste ni pull … c’est magnifique. Personnellement j’ai toujours le même souci d’orientation sur ces édifices à douze étages ; mais où se trouve donc l’avant et l’arrière, à quel étage vais-je trouver tel restaurant, dois-je aller à droite ou à gauche en sortant de l’ascenseur … c’est peine perdue ; Yves se moque un peu de moi et s’en amuse.

Depuis notre cabine à quai à Singapour Cabine 10310 Le Costa et le Marina Bay Sands Hall d'arrivée sur le Costa Victoria Notre couloir, dixième pont tribord Le pont piscine

Le paquebot quitte Singapour, près de Marina, vers 21 heures samedi et la croisière commence par une première journée de navigation dans le détroit de Malacca que nous remontons vers le nord après avoir contourné Sentosa. La vie à bord est toujours répartie entre les nombreux repas, les moments de lecture sur le balcon ou sur un transat sur un pont, les balades sur le bateau, les apéros pour tester les différents bars, un massage aux bois de bambous dont je découvre tous les bienfaits. La mer est assez calme ; le ronron des moteurs et le roulis du bateau me font un somnifère très efficace.
carte Costa by night Sinfonia, notre salle de restaurant Le théâtre du Costa Victoria Un des piano bars Endroit idéal Inspection des ponts ... Maman aime les bateaux!


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Souper en ville avec des amis

Un taximan nous a dit un jour que trois jours suffisent pour visiter Singapour … c’est étrange mais nous, après cinq mois, nous faisons encore de jolies découvertes. Vendredi soir nous avons rendez-vous avec des connaissances récentes, originaires de Suisse Romande – leur fille Laura a étudié à HEC Lausanne et a eu Yves comme professeur. Ils nous emmènent dans un restaurant chinois, très classe, situé au soixantième étage de la tour UOB dans le quartier des affaires. La nuit est belle, la pleine lune, magnifique, se lève au-dessus du Fullerton. Les discussions s’enchaînent autour d’un repas typique, avec un canard laqué délicieux. L’originalité de Chuan Dou Hua est certainement leur façon de servir le thé avec une théière en argent à l’embout hyper long ; les serveuses sont très très habiles pour viser !
La lune et le Fullerton Canard laqué Théière

Giuseppe a ses bureaux ici dans le centre des affaires et semble connaître de magnifiques endroits. Il nous fait monter sur le toit de OnesRaffles, au bar « Altitude » ; c’est un club assez select avec code vestimentaire et âge d’entrée contrôlé mais Samy, l’ouvreur est devenu copain de la famille Zaccaria et a aussi mémorisé nos visages. Ambiance jeune, palmiers, musique, lumières … à plus de soixante étages de haut et la nuit est superbe, claire comme rarement ; au loin on voit les raffineries, l’Indonésie, la Malaisie.
Vue depuis le bar Altitude Vue depuis le bar Altitude
Catherine m’indique d’autres bonnes adresses pour des restaurants, des sites à visiter ; il y aurait aussi un projet de construction d’une autoroute sous la mer depuis Marina Barrage pour rejoindre l’aéroport.

Ils partent en famille en vacances aux Maldives le premier janvier et nous, avons opté pour une croisière de quatre nuits vers la Malaisie. Cela fait longtemps que j’ai ramené un flyer Costa avec les croisières de fin d’année … juste au cas où. L’achat d’une longue robe de soirée, une séance manucure-pédicure s’imposent pour célébrer au mieux ce réveillon qui devrait rester ancré dans nos mémoires … « maman aime toujours les vacances sur un bateau », disent les garçons !


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Superbe découverte du Mont Faber

Les jours diminuent, le séjour sera terminé dans deux mois et nous aimerions encore découvrir des destinations asiatiques et moi des parcs, des temples, des quartiers de Singapour. Ainsi, fin d’après-midi j’emmène Yves vers le Mont Faber, un parc en bordure de Harbor Front, qui s’étend sur une colline tout aussi verdoyante que le parc d’hier. Elle culmine royalement à 125 mètres d’altitude, cela fait sourire mais la vue depuis le sommet est déjà magnifique.
Mont Faber Mont Faber Mont Faber

On peut pratiquement voir sur 360 degrés la mer, la ville, les îles. Yves y voit presqu’une ressemblance avec le rocher de Monaco. Le parc est super bien entretenu, avec une plateforme d’observation, un petit Merlion tout blanc tout mignon, des parterres fleuris et depuis notre arrivée les fleurs changent, comme s’il y avait quand même une sorte de saison pour elles. La vue est spectaculaire vers Sentosa, où l’on distingue parfaitement le Convention Center, le château de la Belle au Bois Dormant et même le Roller Coster où Mélina et Thomas se sont fait plaisir … et un peu peur.
Mont Faber  Merlion Vers la villeVers la Baie

Un téléphérique rejoint d’ailleurs Mont Faber à Sentosa, il est super moderne, avec des cabines au sol vitré … on voit bien qu’ici les gens y vont en tongs et non en grosses chaussures de ski ! Le bâtiment d’arrivée des cabines s’appelle « Jewel Box », et ce n’est pas peu dire ! Un vrai bijou, avec des bars, des boutiques, des salons, des restaurants au design et aux décors très fashion. Ils ont même reçu un prix pour les plus belles toilettes publiques, qui sont en effet très originales.
Arrivée des cabines Jewel Box CableCar Dans les toilettes ... Jewel Box

Nous nous installons ici sur la terrasse du Sapphire pour un souper avec vue sur le coucher de soleil … un peu nuageux mais c’est la meilleure table, nous dit le serveur ! Dans le détroit entre Singapour et Sentosa c’est le va-et-vient des ferries et soudain apparaît un gros bateau de croisière qui vient accoster, imposant, sur Sentosa … voilà une idée qui germe dans ma tête – ou plutôt resurgit ! Le repas est excellent, le service parfait et l’endroit sublime.
Sunset au Mont Faber Mont Faber Bateau de croisière Sentosa Notre restaurant ce soir

Il fait nuit quand nous descendons la colline vers Henderson pour marcher sur un énorme pont, appelé Waves, par son ossature en bois formant des vagues spectaculaires ; quelques éclairages lui donnent une touche romantique, des jeunes s’y sont allongés sous les courbes.
Henderson Waves


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Noël dans la forêt

Le taximan s’étonne un peu de notre destination en ce jour de Noël … « mais que vont-ils bien faire à MacRitchie le 25 décembre », doit-il se dire. Nous lui expliquons que nous n’avons pas de famille ici et que nous aimons la nature. En cette période plus calme de fin d’année, les chauffeurs de taxi sont moins stressés et nous avons souvent la chance de tomber sur des bavards ; ils nous font bien rire avec leurs anecdotes et leurs expressions.

MacRitchie est un des grands parcs réservoir d’eau, où nous étions venus nous balader au début de notre installation à KentVale ; à l’époque j’étais en tongs et en jupe mais aujourd’hui c’est avec un long pantalon et en chaussures de marche que je me lance avec Yves pour cette longue promenade.
Nous croisons quelques asiatiques qui font leur jogging, le lac est déserté ce jour de ses rameurs. La forêt est toujours aussi dense et bruyante – j’apprends qu’on appelle cicada, ces insectes qui sifflent en permanence. Yves avance d’un bon pas, les gens que l’on rencontre nous disent « Merry Xmas », je suis le rythme en évitant de porter mon regard sur les bordures du chemin. La chaleur humide est bien là, mes craintes ajoutées à la marche ne font qu’empirer l’état mouillé de tous mes vêtements …
MacRitchie MacRitchie

Nous parvenons à notre but, càd le TreeTop, un pont suspendu de 250 mètres de longueur, à la hauteur de la canopée de cette forêt équatoriale. L’accès est contrôlé par un ranger et un panneau nous avertit du comportement à avoir si l’on croise un serpent sur ce pont ! Tout se passe pour un mieux et la descente se fait sur un chemin construit tout en bois, impressionnant lui aussi par sa réalisation.
Entrée du TreeTop TreeTop TreeTop Le lac au loin TreeTop Treetop TreeTop TreeTop

Et c’est là que des bruits au loin me figent tout d’abord sur place avant de constater qu’il s’agit de singes … tout gentils, tout mignons ; l’un d’eux déguste une orange, posé sur la balustrade, les autres sautant d’arbre en arbre.
Descente du TreeTop Descente Descente

Des panneaux indiquent la direction de Bukit Timah et par là, le chemin devient plus sauvage ; je presse le pas mais cette terre rouge-orangée, boueuse, compacte, collante est glissante. Soudain je reconnais les antennes … c’est parfait, notre but est atteint, nous avons relié les deux parcs … sans pluie, sans bête indésirable, même pas de « giant fourmis of the forest » comme disait Mélina. Le chauffeur de taxi de l’autre jour, nous avait bien dit qu’il fallait être lucky pour voir un serpent !
C'était boueux Les antennes de Bukit Timah
Voilà une belle journée de Noël pour nous deux en forêt alors que Thomas la passe lui sur les pistes de ski avec les familles Cruchon.


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Noël un peu spécial pour nous

Le paradis est vite oublié pour eux durant le voyage de retour. Les photos de l’escale de sept heures à Dubaï font presque penser à des réfugiés en attente. La climatisation est à fond, ils ont revêtu plusieurs couches, ils ont froid … elle est bien loin la chaleur de Singapour ! La joie de retrouver à Genève, samedi vers 15 heurs, Anaelle et Mathieu va rapidement gommer cet épisode. Ils leur ont préparé un copieux et succulent repas d’accueil qui sera leur Noël. La maison est chaleureusement décorée, les cadeaux s’échangent, font sourire – surtout les miens – et les discussions sont animées.

Chez nous le week-end est bien plus calme, Yves travaille, je revis avec joie nos aventures en rédigeant mon blog délaissé. Lecture, repos … voici un bon programme.

Lundi matin les plus jeunes sont prêts à l’ouverture de la bibliothèque à Lausanne pour le début des révisions d’examens. Nous pensons bien à eux ; Mathieu a beaucoup d’examens et ce seront tous des oraux pour cette troisième année.
Yves prend également le chemin de NUS. Il rassemble ses affaires dans une valise car il s’est vu attribué un autre bureau pour la dernière période de son séjour. Toujours rattaché à NUS, il sera intégré dans le Département Entrepreneurship avec le Professeur Poh Kam Wong, avec qui il a déjà eu de nombreuses discussions pour un projet d’article en commun. Un buffet très riche est dressé à la Business School pour célébrer Noël avec les professeurs, les chercheurs et le personnel.

Et moi, cet après-midi, confortablement installée dans la salle d’acupuncture, j’ai peine à réaliser que nous sommes le 24 décembre, que mes copines – et mon petit frère – s’affairent à préparer leur repas de fête … C’est un Noël un peu spécial pour nous, le premier sans nos enfants. Yves a préparé un joli décor et apéro dans notre  « chez nous », avant de rejoindre Holland Village pour un repas italien, en terrasse, dans une ambiance de fête au Michelangelo’s.
Notre Noël Décorations de Kent Vale


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Last Day !

Qui a le courage de se lever assez tôt pour un réveil magique au bord de la piscine ? Seulement Mélina … et nous nous retrouvons ensuite pour un buffet de petit-déjeuner ‘colossal’ dans le lobby gigantesque de cet hôtel. Yves parvient à obtenir un check-out un peu plus tardif, nous laissant le loisir de nous allonger, nous baigner … sur le toit de Singapour, dans cette piscine célèbre qui semble tomber à pic sur les buildings. Sa longueur est incroyable et ce l’est encore plus d’avoir la sensation de nager à hauteur des gratte-ciel. Qui a pu imaginer une telle folie ? En tout cas les architectes ici à Singapour doivent avoir tout le plaisir de concevoir des projets extrêmes. Plusieurs jacuzzis en plein air sont situés devant une paroi vitrée qui donne droit sur les dômes, les marguerites et les bateaux.
Piscine du Marina Bay Sands Piscine mythique de Singapour

Et c’est ensuite à bord d’un petit bateau mouche que nous remontons la rivière vers Clarke. Le ciel est mitigé de gros nuages mais il fait chaud et la promenade le long de Robertson Quay ‘fatigue’ Thomas qui à présent, au bout de deux semaines, nous prie de marcher moins vite ! On leur promet une récompense au restaurant-bar Limoncello et voilà qu’il n’est pas encore ouvert ! Mais cela aide d’être un peu connu – ou reconnu … merci à notre serveur indien ! Tout d’abord installés sur un sofa en plein soleil – Mélina tient à rentrer avec un beau bronzage – nous nous replions finalement sous un large parasol et commençons par demander des grands verres d’eau avec ice. Ils doivent bien rire les serveurs … se dire : « voilà bien des touristes qui ne connaissent pas la chaleur humide de Singapour ! « . De plus, probablement dû à la proximité de la rivière, les moustiques décident de nous attaquer … pas joli sur le bronzage des filles.
Bateau mouche Bateau mouche Bateau mouche Bateau mouche Bateau mouche Bateau mouche

Nous avons tout prévu pour pouvoir encore passer un moment à la piscine avant le départ pour l’aéroport – nous sommes restés bagués ! Mais voici qu’à notre arrivée à l’hôtel, le ciel se déchaîne … eh oui, nous sommes le 21 décembre … ce crépuscule précoce pourrait presque faire croire à l’apocalypse. Il tombe des cordes comme jamais … c’est beau, vu du 57ième étage … mais c’est foutu pour la piscine.
Le TCC , notre tea-room préféré, va nous consoler avec ses smoothies, milkshakes, …
? Fin du monde ?

Il est 19 heures, l’heure de nous séparer de nos grands – qui se sont vite rhabillés de longs pantalons et pulls. Ils nous ont offert leur joyeuse compagnie durant ces deux semaines de rêve. Il m’a semblé plus facile de se quitter ici au départ des bus ‘navette’ vers l’aéroport.

Les lumières de la ville se sont éclairées, celles de la piscine aussi et la pluie a cessé. Du haut de ce 57ième étage, la vue plonge sur la baie où s’anime soudain le Water Light Show quotidien … il paraît bien petit vu d’ici. Nous profitons encore un moment de ce décor fabuleux avant de rentrer à la maison.
Depuis les jacuzzis Piscine by night Piscine by night Piscine by night Water Show

Thomas parlera de deux semaines au paradis et même sans l’aquarium, sans MacRitchie, sans les Pulau Ubin, … je suis certaine que Mélina conservera un magnifique souvenir de ce séjour où ensemble nous avons souvent pensé à sa maman.


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Surprise !

Mathieu a reçu une très belle note pour la première étape de son projet de troisième année, voilà une bonne nouvelle que nous recevons au réveil !

Il reste à Mélina et Thomas deux jours qu’ils aimeraient combler au mieux. Mélina pense bien devoir faire une croix sur l’aquarium de Sentosa mais garde espoir pour les îles, soit Pulau Ubin, soit les deux petites îles de St John’s et Kusu. La météo n’est pas toujours en leur faveur … de plus ce jeudi, ils ont oublié de remettre leurs montres à l’heure de Singapour et c’est donc trop tard pour les excusions du matin. Elle se console à la piscine, tout en espérant toujours aller sur les îles mais le ciel se couvre et Thomas ne le sent pas très bien pour ses photos. Lui, commence à rassembler ses affaires, histoire de faire le point quant aux bagages. Il s’avère clair qu’une valise supplémentaire est nécessaire. Les voici donc partis vers la ville pour cet achat et aussi pour découvrir un nouveau quartier.

Yves et moi devons passer récupérer nos nouvelles cartes de séjour et nous leur préparons une dernière surprise. En quelques clics nous réservons deux chambres pour la nuit au Marina Bay Sands ! Hier au retour de Thaïlande, dans un corridor de l’aéroport, une magnifique photo de la piscine mythique attire le regard de Mélina, qui dit : « Ah, ça non plus, on n’aura pas fait… ». Prévenus par sms, les jeunes se hâtent de rentrer pour boucler leurs valises mais pas de chance, la ligne de métro est arrêtée et les chauffeurs de taxi à Chinatown ne sont guère coopérants.

Et la fin de journée prend une tournure de rêve, en découvrant nos chambres spacieuses, au 45ième étage, toutes vitrées et plongeant littéralement sur Marina Bay. Adrien nous rejoint pour le souper, il travaille à deux pas d’ici et nous voyons ‘City’ en grand sur un des buildings depuis notre chambre.
Quartier des Affaires Marina Bay depuis notre chambre

Nous lui racontons notre voyage à Chiang Mai, en sirotant un apéritif … merveilleusement installés au bar en plein air, sur le toit de la plus haute ‘marguerite’ des jardins de Marina Bay. C’est fantastique, un petit vent nous rafraîchit, les bateaux au loin font toujours partie du paysage, les dômes et les marguerites éclairées et le bateau posé sur les trois tours de ‘notre’ hôtel. Au loin un orage … on ne l’entend pas mais on distingue les éclairs qui illuminent les nuages que nous ne soupçonnions pas, c’est très joli.
C’est un restaurant de la chaîne Indochine qui se trouve dans la corolle de cette marguerite de 50 mètres de haut. Le repas autour de plateaux variés de tapas, de tempuras, de fruits de mer – Thomas fait un test non concluant d’une huitre – nous plait vraiment beaucoup et les serveurs sont décontractés, plein d’humour. Nous aurons même une variante de fondue au chocolat comme dessert. Adrien vient de réserver un voyage de quatre jours à Sidney pour Noël, juste en dernière minute ; voilà qui tenterait bien Yves aussi.
L’heure avance, c’est bien dommage … Les jeunes parviennent à se faufiler au bord de la piscine et ils ont déjà hâte de pouvoir y plonger demain, après une bonne nuit – on ne fermera pas les rideaux ce soir …
Fondue Chocolat   By night


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Retour à la maison …

Quel dommage de se réveiller pour la dernière fois dans ce cadre merveilleux du Chedi. Nous profitons encore de la qualité de leur petit-déjeuner savoureux que nous prenons sur la terrasse.
Chedi Hotel à Chiang Mai
Mélina retourne au Spa; piscine, balcon, relax avant de boucler les valises – Thomas peine à rentrer son costume! Peut-on croire ou espérer une fois encore que ce n’est qu’un « au revoir »? La limousine Van nous emmène à l’aéroport et s’enchaînent nos deux vols Thaï pour Singapour. Le premier vol à l’aller avait des écrans à chaque siège mais ce sera le seul; lecture, arrangement de photos, pensées profondes, sieste remplacent les films. Les repas sont corrects et le sourire des hôtesses charmant.

Bangkok est réputée ville de shopping et nous constatons qu’il en est de même pour son aéroport. Le corridor entre les terminaux semble sans fin, avec des centaines de magasins aguichants, de luxe, de souvenirs, de gourmandises … un bon moyen de passer le temps – nous n’en aurons même pas assez – et de s’alléger de quelques bahts.

La nuit est bien tombée sur Singapour lorsque nous la traversons … comme elles sont belles ces « marguerites » éclairées, multicolores de Marina Bay! Nous retrouvons notre appartement sobre et cosy; Thomas nous fait bien plaisir avec son « on se sent bien chez nous quand même » tout spontané.


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Chiang Mai toujours sous un beau ciel bleu

Ce matin Stéphan, le General Manager du Chedi vient nous saluer à la table du petit-déjeuner et nous le rassurons sur notre grande joie de passer ici nos quelques jours de vacances tandis qu’il nous parle des autres endroits où il a travaillé. Pendant ce temps les hôtesses font le nécessaire pour organiser l’activité de Mélina et Thomas de cet après-midi.

Et un tuk-tuk nous dépose tous les quatre au temple Chedi Luang, situé au centre du carré de la vieille ville; il sillonne entre les véhicules, frôle les trottoirs et pétarade bien fort. L’endroit est superbe, avec ces espaces vivants, ces dorures et couleurs qui brillent au soleil. Les moines circulent, certains sont comme nous des touristes avec leur appareil photo, d’autres sont dans leur milieu de vie. Des stupas blanches à la pointe d’or, des temples aux toitures courbées, aux intérieurs peints de fresques typiques, des temples plus anciens en briques, une stupa du quinzième siècle, des jardins et des passages fort bien entretenus … même s’il s’agit d’un temple touristique, la vie aux alentours le rend plus populaire et vraiment attrayant. L’espace comprend des écoles tenues par des moines et l’on croise plusieurs petits enfants vêtus de la tenue traditionnelle aux couleurs chaudes orangées. Une échoppe nous attire et nous fascine … nous reviendrons avec un bol chantant qui fait aussi danser l’eau …
Chedi Luang Chedi Luang Chedi Luang Chedi Luang Chedi Luang Chedi Luang Chedi Luang Chedi Luang Chedi Luang Chedi Luang

Il y aurait entre deux et trois cents temples dans ce carré de la vieille ville; en effet en poursuivant à pied notre chemin, nous pourrions nous arrêter sans cesse pour pénétrer dans ces lieux pieux. La rue commerçante nous séduit par ses restaurants, spas, boutiques, parfois dans la verdure, parfois au design moderne; c’est assez propre et ordonné en général, calme à l’exception de la circulation et très sympathique par sa population. Chiang Mai pourrait aussi être appelée la ville des chiens, c’est incroyable le nombre de chiens errants que nous avons croisés sur ces quelques jours; on s’en méfiait un peu au début mais à présent ils font partie du décor et sont souvent avachis sur un trottoir, un escalier, sous un arbre. La météo est toujours aussi superbe, les photos n’en sont que plus lumineuses et nous attendrons avec impatience le reportage de Thomas …
Ruelles de la vieille ville Ruelles de la vieille ville Ruelles de la vieille ville Ruelles de la vieille ville Ruelles de la vieille ville Jolis petits éléphants Rue de la vieille ville

A l’ouest du carré, nous passons un moment au Temple Phrasingha, dans un grand espace composé de bâtiments religieux mais aussi d’artisans, d’écoles, de petites maisons où vivent les moines. Les bouddhas dorés sont présentés de toutes tailles et dans des positions assises ou couchées, les offrandes sont omniprésentes, beaucoup de riz, de fleurs de lotus, de fruits. L’encens qui brûle, les cloches et les dôngs … on retrouve le rituel qui nous a été expliqué dans nos autres voyages, sauf peut-être la fontaine pour les ablutions que je ne revois pas ici.
Temple Phrasingha Temple Phrasingha Temple Phrasingha OLYMPUS DIGITAL CAMERA Temple Phrasingha Temple Phrasingha Temple Phrasingha Temple Phrasingha Temple Phrasingha Temple Phrasingha Temple Phrasingha Temple Phrasingha

En repassant en dehors du carré, nous cherchons à rejoindre un quartier qui nous a été renseigné pour ses galeries, ses bars, ses boutiques, ses restaurants pour jeunes et pour les expatriés. L’enseigne que nous cherchons est le Blues Smoothies – les meilleurs Smoothies au monde! – et après avoir élucidé la complexité de leur système de numérotation des rues, notre quête se révèle récompensée; il est délicieux et bien mérité de smoothie aux red berries.
Fossé en bordure de la vieille ville Rempart Quartier jeune

Thomas et Mélina ont opté eux pour une activité plus originale et sportive … ils vont faire du quad dans les montagnes! Le transport aller-retour est organisé depuis l’hôtel et ils crapahutent trois heures durant les routes et les chemins poussiéreux, admirant la nature sauvage, les cultures en terrasse … faisant halte dans un village tribal. Tout serait parfait avec une meilleure maîtrise du véhicule, dit Mélina … ‘mais où passe donc toujours la pédale du frein?’.

Le Spa de l’hôtel est magnifique, les massages y sont bienfaisants et relaxants, le personnel ne déroge à la règle du sourire, de la douceur et du geste attentionné. Mélina s’y remettra également de ses émotions.
La nuit tombe rapidement sur la rivière et sur le jardin de l’hôtel, les bougies illuminent le plan d’eau créant ce décor que je peux admirer depuis notre balcon, allongée sur mon futon.
Spa du Chedi
Un dernier essayage chez notre tailleur en fin de journée et nous emportons Thomas et moi nos créations sur mesure; Mélina aura sa jolie robe demain. Une équipe de cinquante couturiers et couturières travaillent dans un atelier à deux kilomètres du magasin, jour et nuit en cas de fortes commandes. Ils conserveront nos mesures pendant cinq années et livrent partout dans le monde …