Blog d'Isabelle

Journal d'une Lausannoise en Asie, Australie et Amérique latine


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Tout a une fin …

Tout a une fin … L’heure des adieux est arrivée … snif.
Made, Gusti, Komang, Eka, Ayu sont là pour notre départ et je dirais que l’émotion est partagée – photos souvenirs et accolades chaleureuses. Quelle merveilleuse semaine!
Terima kasih à toute l’équipe qui a fait de ces vacances un séjour de rêve, à Olivier qui a apporté sa touche personnelle et à nos enfants dont l’émerveillement qui se lisait sur leurs visages nous a comblés de joie.

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Le retour à Singapour signifie le retour vers la civilisation, l’ordre, la propreté, les grands centres commerciaux. Et c’est d’un peu de shopping sur Orchard dont les enfants ont envie avant de reprendre leur vol de nuit vers Geneva.

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Nous resterons encore deux jours au ParkRoyal, Yves et moi, appréciant le service exceptionnel de l’hôtellerie asiatique. Les dernières achats, le régal d’un charcoal japonais de wagyu, le parc Fort Caning pour une balade en nature, les rues de Little India pour son ambiance parfumée, colorée et surtout la piscine de l’hôtel où je me prépare mentalement au retour en Suisse …

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Last but not least …

Les jeunes ont tellement aimé leur sortie avec Régis, qu’ils repartent aujourd’hui avec lui, son frère et un couple de résidents pour une journée en moto à la découverte du centre de Bali. Thomas et Mathieu sont enchantés de parcourir routes et chemins insolites sur une moto de cross – Régis a gentiment proposé à Mélina de l’emmener sur sa moto à lui. Ils reçoivent un équipement de protection bien complet et grâce à la GoPro de Thomas, nous pourrons profiter un peu aussi de ces paysages volcaniques. Ils montent jusqu’au volcan Batur, en font le tour sur l’arête supérieure avant de descendre sur des chemins qui sillonnent dans la lave vers le lac et les petits villages de la caldeira. Ils verront et sentiront aussi des cultures de choux, de salades, d’ail, de fraises; les terres sont fertiles, la chaleur et l’humidité sont gages de productivité.

À la villa nous vivons un événement un peu flippant. Un serpent s’est caché dans le bloc support d’un parasol au bord de la piscine, Eka tente avec un bâton de l’en faire sortir tandis que Komang courageusement l’attrape avec la pince des toasts du petit-déjeuner … Oliver et moi avons grimpé sur un transat, sans perdre de vue le reptile que ouvre grand sa gueule et se tortille, faisant crier notre chef cuisinier. C’est Gusti, le Rambo du clan, qui d’une main de maître va enfiler la bête dans notre bouteille vide d’alcool et nous insistons pour qu’il en referme bien le bouchon, même si le serpent semble vite engourdi par les effluves … sacré spectacle! Made s’empresse lui de trouer la capsule – trou un peu gros à notre avis – pour sauver le serpent, qu’il relâchera ce soir.

 

Sur ce, Made nous dépose début d’après-midi au Karsa Kafe que nous voulons faire découvrir à Olivier; ce bijou entouré de rizières, où les menus indonésiens sont simples et savoureux, tout comme les jus fraîchement pressés. Et nous avons la chance aujourd’hui de pouvoir profiter d’un massage, le troisième de la semaine pour moi!

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La promenade des crêtes est peuplée de nombreux jeunes, notamment des écoliers; on se salue joyeusement, on échange quelques mots avec les uns ou les autres. Le petit vent fait du bien avant de replonger dans la chaleur moite d’Ibah et Ubud. Après une courte pause au Lotus Café, je profite des talents de marchandage de mon frère pour des achats de souvenirs et cette fois, j’appelle le chauffeur qui va nous ramener à la maison (avec une halte dans un supermarché pour se rapprovisionner en fruits – nous aimons les mangues, les ananas, les limes, les litchis, les pastèques, les bananes, les oranges et surtout les mangoustans que nous avons découverts ici).

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Komang n’étant pas de service ce soir, Made propose de nous faire livrer le repas du souper et c’est Thomas qui choisit nos deux plats préférés, à savoir les brochettes satay et le nasi goreng. Le tout est livré bien chaud, avec les sauces, les nuts, les légumes dans des mini-sachets étonnamment hermétiques. Dès que Gusti, notre homme sécurité arrive, Made annonce qu’il aimerait rentrer plus tôt chez lui ce soir pour la célébration d’anniversaire de son fils. Et là, on apprend d’une part que les balinais fêtent les anniversaires tous les six mois (une fois avec les cadeaux et l’autre plus spirituelle) et que l’année ici est composée de douze mois de 37 jours. Made a donc vingt-neuf ans en calendrier indonésien et trente-neuf ans autrement. Il nous quitte en emportant la bouteille de Vodka, avec la mission de libérer très très très loin de la villa notre serpent du jour!

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Happy Birthday !

Le programme proposé par Mathieu pour cette journée a été approuvé à l’unanimité : farniente au bord de la piscine, avec swimming pool snacks préparés par Komang pour le lunch! Les frites, burgers et sandwichs préparés maison sont excellents et copieux. Le jardin est splendide, bien fleuri, les lits avec parasols sont confortables, les geckos nous font des petites visites, une énorme araignée épeire fasciée a tissé sa toile entre les bananiers et semble nous surveiller depuis le premier jour (ou bien est-ce plutôt le contraire!). Nous n’avons toutefois pas de souci à nous faire, il paraît qu’elle n’est pas du tout dangereuse, juste effrayante! Rien ne peut nous arriver de mal, les offrandes déposées chaque jour par une dame du village à de nombreux endroits de notre villa nous assurent les protections de tous genres.

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Dans le champ voisin, se dressent soudain des épouvantails bricolés ingénieusement par les paysans avec les moyens du bord, dans le but d’éloigner les oiseaux des parcelles de riz en épis déjà bien formés. Voici alors le concert des tac-tac-tac, toc-toc-toc de boîtes de conserves aux tonalités diverses qui claquent au rythme du vent. Notre guide a beau nous affirmer qu’il n’y a point de vent la nuit à Bali, nous pourrons le contredire dès demain matin.

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Et pour terminer l’après-midi, les jeunes se font emmener sur les scooters du personnel, à la Forêt Sacrée des Singes. Dans une réserve naturelle touffue et verdoyante, vivent en liberté, plus de deux cents singes macaques crabiers à la longue queue, qui ‘jouent’ avec les touristes … jouent à leur piquer lunettes, boissons, sacs et on conseille même à Mélina d’ôter ses boucles d’oreille. Ils sautent, s’amusent et amusent les visiteurs. Que pense ce petit singe en essayant de faire rentrer puis ressortir un caillou dans une bouteille … en tout cas il paraît assez malin pour y arriver. Ils se grattent beaucoup, disent les enfants, et même entre eux et ils se servent de leurs quatre membres de façon impressionnante.

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Notre jeune cuistot s’est donné de la peine pour concocter un repas d’anniversaire excellent et joliment présenté. L’intuition était bonne de lui laisser carte blanche et pour le dessert, une énorme forêt noire a été commandée dans la meilleure pâtisserie de l’île à Denpasar. Olivier souffle ses bougies sur la version balinaise de Joyeux Anniversaire! Fêter à Bali fait rêver plusieurs de ses copains …

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Visite d’Ubud et soirée au Laka Léké

Régis, son frère et 3 stagiaires de Archipelago Adventure emmènent nos jeunes tôt ce matin dans le pick-up pour une escapade en VTT sur les chemins escarpés de Bali, depuis les hauteurs de la montagne Batur – ils auront la chance de mieux apercevoir le volcan. Entre vingt et trente kilomètres sur routes et sentiers pour admirer, sentir la nature, s’arrêter dans des temples, observer le travail des rizières.

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Olivier a lui envie de plage et de Hard Rock Café et c’est à Kuta que Made le conduit après nous avoir déposés nous deux Yves dans le centre d’Ubud. Ses rues que nous avons chaque jour traversées en voiture, j’ai envie de les parcourir à mon aise, en flânant. Elles sont une succession continue de galeries et magasins assez exigus, avec à l’arrière les zones d’habitation. L’organisation est très particulière, chaque enclos familial est entouré d’un mur d’enceinte fait d’argile ou de briques et contient plusieurs pavillons ; un temple dédié au culte des ancêtres de la famille, une cour centrale pour les activités communes, des pavillons d’habitation pour la famille et d’autres pour les invités, un grenier, des bales pour le tissage, la sculpture, etc. Nous apercevons certaines entrées, sans y pénétrer même si cela ressemble à des mini-villages – ces îlots préservés assurent l’intimité des balinais à l’écart des touristes qu’ils accueillent avec un grand sourire dans leurs commerces, cafés et restaurants. Nous sommes aussi souvent interpellés par des taxi-guides qui proposent de nous balader, de nous faire visiter leur région. Pour traverser les rues, on s’impose entre les vélomoteurs et les voitures mais rien de comparable avec Ho-Chi-Minh.

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Le musée Puri Lukisan – littéralement le Palais de la Peinture – est logé dans un très joli jardin, magnifiquement entretenu, tel un oasis paisible au centre d’Ubud. Ce musée a été créé en 1953 par un prince balinais et un artiste hollandais qui s’inquiétaient de voir partir à l’étranger les œuvres des nombreux artistes locaux. Trois salles exposent des sculptures sur bois et des toiles d’artistes balinais, produites au vingtième siècle, où se mélangent les traditions de l’île et l’art occidental. Un thé ou café glacé, garni de friandises nous sont offerts pour prolonger ce moment de détente.

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Puis en arrivant près du wantilan, l’espace ouvert dans la rue principale, où se déroulent des réunions ou des spectacles, un bruit soudain venu d’un arbre, tombant à nos pieds sur le trottoir me fait frémir – ce n’est autre qu’un serpent qui déguerpit rapidement dans les pierres. Un petit frisson et c’est reparti de l’autre côté de la rue vers le Puri Saren. Le Palace impérial ne se visite pas semble-t-il; nous pouvons juste pénétrer dans l’avant-cour ombragée encore bien garnie des décorations pour le mariage. Chaque soir la cour sert de cadre pour un spectacle de danse traditionnelle.

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Dans mon guide, j’ai repéré un bel endroit pour manger, le Lotus Cafe, un restaurant sur pilotis devant un bassin tapissé de fleurs de lotus, où se reflète le Pura Taman Saraswati (Puri est un palais, Pura un temple). Après une assiette dégustation de spécialités locales, délicieusement parfumées d’épices et accompagnée d’un jus d’ananas frais, la petite visite du temple me plait beaucoup. Il est toujours important d’emporter avec soi son paréo. Un peu à l’écart de l’animation de la rue Jalan Raya Ubud, le calme et la beauté du site sont prodigieux.

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Ubud est connue pour son grand marché, le Pasar, en partie dans un intérieur serré et étouffant mais aussi des ruelles un peu comme un souk, où tout se marchande gaiment. Des boutiques et des échoppes vendent toute la journée de l’artisanat et des en-cas. Yves patiente encore avec un bon café pendant que je m’offre pour cinq francs seulement, un foot massage de trente minutes! Mon masseur est expert, ses doigts tambourinent sur mes pieds avec force et cadence – magique, unique!

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Made nous a conseillé de prendre un taxi pour rentrer; c’est sans connaître notre plaisir de la marche et surtout le sens d’orientation de Yves. Cela permet de faire encore du shopping visuel, de s’arrêter pour une boisson rafraîchissante, énergisante à base de fruits locaux, avant de prendre routes et chemins de plus en plus déserts et en nature. Des artisans, tisseurs de vanneries, tailleurs de pierres ou sculpteurs sur bois, des fabriques de briques en sable de lave, des mini-marts s’échelonnent le long des routes; beaucoup nous saluent et demandent d’où nous venons. Le tout dernier raccourci nous mène droit à la villa et nous découvrons le mode de vie très rural, pauvre et simple de nos voisins directs. Ils sont bien cachés dans la forêt, leur habitat est spartiate et comprend aussi un temple. Ils possèdent tous des poules, des coqs, une ou deux vaches juste pour la compagnie, paraît-il (on mange ici à Bali du porc et du poulet principalement) et aussi des chiens errants qui aboient de jour comme de nuit!

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Il fait chaud et humide, le plongeon dans la piscine est plus que bienvenu après notre marche et la randonnée VTT des jeunes, tout en attendant Olivier et Made de retour des plages et des palmiers.

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Le programme de ce soir a été influencé par nous deux Mélina et réservé par notre maître de maison. Il nous emmène au Laka Léké, pour un repas agrémenté d’un spectacle de danse balinaise. Barong & Kris dance est magnifique par ses costumes, la musique du gamelan, le décor et les éclairages. L’histoire raconte la conquête du pouvoir par deux royaumes qui s’opposent et deux rois qui se battent pour une jolie déesse. Le rythme, le mouvement, la succession des scènes nous donnent un super aperçu de leur théâtre traditionnel ; nous sommes fascinées par les danseuses à la grâce et la souplesse extrême jusque dans les pieds et les mains mais surtout par le jeu, l’expression de leurs yeux, de leurs pupilles dans un visage pour le reste totalement figé !

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Les hommes supportent le spectacle, ils apprécient les mets savoureux, épicés, parfumés et joliment présentés; la perspective des nouveaux essais de cocktails pour ce soir les passionne davantage. L’Arak va remplacer la vodka et il se marie très bien aux limes et à l’ananas, sans oublier les sugarcanes. Komang, Thomas et Mathieu sont devenus experts en la matière!

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La grande excursion au centre de Bali

C’est la grande excursion en famille vers la région des volcans. Made nous emmène tous les six dans sa Toyota, avec en tête un programme bien rempli pour la journée. L’île compte trois volcans, nous nous dirigeons vers Batur, celui d’altitude moyenne, dont le sommet culmine à 1700 mètres. C’est encore le plus actif, même si l’éruption la plus dévastatrice remonte 1917 ; elle tua plusieurs milliers de personnes et détruisit deux mille temples. Chaque jour, des coulées se produisent et l’ascension est possible seulement avec des guides avertis qui doivent adapter l’itinéraire selon les débordements de lave. La météo n’est pas claire, la vue sur le lac de la caldeira et sur la montagne volcanique nous fait presque penser aux paysages suisses. La corniche est un endroit touristique, des vendeurs aux échoppes d’artisanat ou de fruits nous interpellent. Il y a toujours des balinais pour nous frayer le passage, indiquer où garer la voiture et en prendre soin pendant notre visite, contre quelques rupiahs bien sûr.

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Made n’a pas fixé le départ très tôt ce matin car il craignait l’affluence des fidèles au Pura Ulun Danu Batur, le temple proche du volcan; considéré comme le second plus important de l’île, il est dédié à la déesse protectrice du lac Batur et alimente par des sources souterraines les systèmes d’irrigation de Bali. Lors de l’éruption de 1917, la coulée de lave s’arrêta juste à la porte du temple situé à l’époque plus proche du cratère et c’est ainsi qu’une dizaine d’années plus tard les villageois décidèrent qu’il valait mieux le reconstruire dans un endroit plus sûr, sur la crête de la caldeira, où nous le visitons ce jour.

Nous croisons effectivement des autocars et beaucoup de véhicules de tous genres qui redescendent de la montagne. Les temples isolés, tels celui-ci, au calme dans la nature sont plus grands et plus propices à la prière, à la méditation, au chant. Les hommes portent la jupe et le chapeau traditionnel; les dames ont souvent une jolie blouse blanche en dentelle sur une jupe colorée, des fleurs dans la coiffure. Ils sont venus chargés d’offrandes (riz, argent, fruits, biscuits) qu’ils portent dans un panier d’osier posé sur la tête ou dans un plateau formé avec une feuille de bananier et les bâtons d’encens se consument lentement.

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Depuis une semaine déjà et jusque fin du mois, c’est la grande célébration annuelle pour les hindouistes de Bali; ils convergent tous vers ce temple pour y prier, y implorer les faveurs des divinités. Nous sommes fort chanceux de pouvoir nous joindre à cet événement de pure tradition locale. Le temple est décoré de tous côtés par des bannières et des sculptures faites de lanières de feuilles de palmier et de fleurs – nous en avons déjà vu plusieurs le long des routes. Nous portons tous les six le paréo offert par Stéphanie à notre arrivée; des dames nous aident à l’ajuster, nous parent d’une ceinture de couleur et coiffent le hommes d’un chapeau … nous voilà bien jolis! Nous ne passons toutefois pas inaperçus … mais c’est touchant de voir comme nous sommes si bien accueillis.

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Nous pénétrons par le portail d’entrée, fendu au centre comme image de la montagne cosmique divisée entre les forces positives et négatives de l’univers et admirons la cour centrale du temple, ouverte en tout temps aux fidèles ; le chant des prêtes et des fidèles s’accorde à la musique du gamelan, orchestre de gongs, tambours et métallophones. C’est de toute beauté, c’est un moment prenant, émouvant, que le ciel et ses nuages noirs décident alors de bénir en trombes – la vraie douche nationale!

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La cour intérieure des temples hindous, la cour sacrée, est normalement réservée aux prêtres et aux croyants; il y a trois portes pour y accéder, les portes latérales sont fendues tandis que la porte centrale est couverte de dorures et est seulement accessible aux prêtres. Made intervient pour que nous puissions pénétrer dans cette cour sacrée – nous sommes au cœur de la cérémonie. Tous ceux à qui nous l’avons demandé, nous ont permis de photographier. Le sourire, l’envie de partager, de nous connaître, la bonne humeur, la sérénité, les couleurs, les sculptures, les fleurs, l’encens, les offrandes, les chants, les litanies, la musique … dans un décor magnifique!

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Made a emporté lui, d’autres vêtements restés au sec dans sa voiture tandis que les nôtres sècheront avec la ventilation et nous voici reprenant la route vers le sud. La pause déjeuner, choisie par notre guide, nous émerveille; le Dewi Café surplombe une vallée de rizières en terrasses. Nous sommes baba d’admiration. Depuis la Thaïlande, Mélina et moi rêvons de voir de près ces plantations de riz en cascades aux couleurs vert tendre, aux épis qui flottent au vent. Nous ne sommes nullement déçues, c’est paradisiaque! Photos, vues panoramiques, vidéos se prennent en quantité pour assurer les souvenirs.

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Devant notre enthousiasme, Made nous propose une dernière halte avant de rentrer à la villa; Bali Pulina. Nous y découvrons la culture du café et surtout le Luwak café, dont les baies sont d’abord ingérées par les luwaks – petit animal qui ressemble à un chat musqué – avant d’être décortiquées et les grains grillés! Ce serait un des cafés les plus chers au monde, il peut se vendre à 1000 dollars le kilo. Le jardin nous montre également des lianes de vanille, des plants de gingembre, des arbres à durians, à cacao, des manguiers, etc. La visite se termine par une dégustation de huit cafés aromatisés, sur une terrasse extraordinaire en pleine nature tropicale et nous sommes servis par des balinaises radieuses.

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La journée a été merveilleuse, riche en découvertes mais aussi un peu fatigante – rien de tel qu’un bon massage pour se détendre. Made nous organise cela pico bello en faisant venir masseurs et masseuses à la villa – la magie de leurs doigts opère sur chacun de nous, installés sur des matelas tous ensemble dans la pièce de séjour délicieusement ventilée. Musique d’ambiance, douceur et parfum de l’huile, lumières tamisées de fin de journée … le corps se détend … l’esprit s’envole ….


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Au coeur des rizières

Concert des coqs à 5 heures, j’étais prévenue et c’est bien vrai; ce sera pareil chaque matin avec parfois en harmonie, le chant des prières aux temples du voisinage. De toute manière, pas de grasse matinée aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Gusti à 7h30 pour la promenade initiatique dans les rizières aux alentours de la villa. Le soleil est déjà bien levé, habits légers suffisent même si nous craignons un peu les moustiques (donc crème solaire et spray Anti Brumm) et pourquoi hésitons-nous entre baskets, espadrilles ou tongs? Gusti lui, tout simplement s’en va d’un bon pas … pieds nus dans les herbes et la boue! Il est vraiment l’homme de la situation, il nous guide sur les chemins étroits entre les carrés gorgés d’eau où s’alignent au cordeau les gerbes de riz. Il est utile d’avoir une certaine agilité, le sens de l’équilibre et cette fois, pas question de prendre les photos tout en marchant, faute de quoi je risque de me retrouver assise dans un bain de boue!

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Quelles couleurs, quelles vues et quelle chaleur. La culture du riz demande beaucoup d’attention et le procédé est ici encore très manuel et artisanal; la récolte se passe deux fois par année, les semences germent en pépinières pendant que les terres sont inondées, labourées et nivelées, les hommes alignent les plantons à la main dans les carrés, les plants seront régulièrement élagués, débarrassés des mauvaises herbes et butés avec les mains et les pieds; l’irrigation relève de techniques ancestrales avec des canaux, des vannes qui régulent le niveau de l’eau provenant des lacs d’altitude. Quand les épis sont bien formés, on assèche les terres pendant deux ou trois semaines, avant que les dames ne coupent avec un petit couteau caché dans la main pour ne pas effrayer la déesse du riz, les gerbes folles de riz, qui seront conservées dans des greniers à riz pour être égrenées au fur et à mesure des besoins – une partie de la récolte est toutefois battue sur place et directement mise en sacs; les fanes sont brûlées sur les terrains pour les fertiliser et les bœufs peuvent aussi aider au nettoyage des parcelles. Pieds nus dans la boue, jusque parfois aux genoux, des dames et des hommes parfois très âgés, au chapeau pointu en paille, avec une serpette à la main, un long bâton ou avec un chargement porté en joug sur une palanche … passent des journées à la chaleur et l’humidité pour approvisionner leur famille en riz. Selon Made, chaque balinais consomme un kilo de riz par jour! La production de l’île ne suffirait pas aux besoins.

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Ces travailleurs des rizières nous interpellent pendant notre balade, ils nous crient des hello, nous font de grands signes et des sourires – on se demande qui est la distraction de qui? Dewi Sri, la déesse du riz, est vénérée très souvent, aux étapes cruciales de croissance, dans ces régions restées proches des traditions animistes – des autels et des offrandes un peu partout en sont effectivement la preuve. Nous tâchons de suivre le rythme de notre Gusti qui termine la boucle par la route qui longe un cimetière resté sauvage; il échange quelques mots avec les habitants, tout en riant pas mal … nous devons être l’attraction de la semaine du 20 avril! Cela nous amuse autant qu’eux!

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Eka et Ayu nous attendent à la villa avec un petit-déjeuner bienvenu et au fil des jours, elles connaîtront nos préférences à chacun et seront tellement prévenantes – ainsi Mathieu aura le plaisir de boire un thé au réveil toute la semaine. Nous apprenons qu’ici à Bali, il y a cinq prénoms uniquement, les mêmes pour les garçons et les filles et qui tournent dans un certain ordre – Made est toujours le prénom du premier enfant, puis Gusti, etc et au sixième bébé, on recommence avec Made. Cela nous surprend ; heureusement ils ont un deuxième prénom.

Piscine relax et photos avant l’arrivée de Made occupé ce matin avec une cérémonie – il y en a tout le temps sur l’île. Il nous emmène tous dans sa voiture ; la conduite est sportive, demande habilité et concentration pour avancer tout en évitant les scooters bien plus nombreux que les voitures ici dans la campagne d’Ubud, les vélomoteurs aux chargements plus énormes qu’eux dans tous les sens, les poules ou les chiens qui traversent ou se couchent sur la route, les tas de terre noire déposés sur le tarmac pour les travaux de rénovation ou finition sans fin. Les axes qui sur mes plans semblaient rectilignes sont en réalité bien plus courbes et les panneaux indicateurs ne pullulent pas. La topologie de l’île est particulière avec des directions nord-sud selon les vallées coulant des volcans mais peu de trajectoires pour passer d’est en ouest. Nous faisons totale confiance à Made qui s’avèrera être un conducteur posé et prudent – cette conduite épique, à gauche, ne me fait nullement regretter le choix de ne pas avoir loué de véhicule; c’est déjà un peu stressant parfois ainsi.

Il nous dépose au plein milieu de nulle part au Karsa Kafe, un petit bijou de charme avec des salons sur pilotis où nous mangeons face aux fleurs, aux palmiers, aux rizières et toujours avec le chant des coqs. Des brochettes satay, du nasi goreng, des spring rolls aux sauces des plus parfumées et exquises, avec des jus frais joliment servis – et le tout pour deux ou trois francs par personne (prix plus impressionnant en rupiahs vu qu’un franc suisse équivaut à 13’000 rupiahs).

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La promenade des crêtes nous redescend vers Ibah puis Ubud, en admirant de petites galeries d’artisans (tableaux, œufs en bois peints, etc), des cafés et des spas pour massages, des mini-marts, des resorts ou guest houses encore plus isolés que notre villa et surtout plus immergés dans la forêt vierge. Il s’agit bien d’une crête qui surplombe de part et d’autre une profonde vallée à la végétation luxuriante avec parfois un petit hameau, un hôtel luxueux, de superbes villas. Le chemin sillonne entre des champs de hautes herbes, les alang alang qui servent de couverture sur les toits et ensuite le sentier pique sur un temple en restauration ; un vieux pont de pierre enjambe la rivière et un énorme Banyan Tree avec ses lianes par centaines nous signale l’arrivée sur la rue principale, le retour à la civilisation. Et ici, doit-on partir à droite ou à gauche? Il y a autant de boutiques d’un côté que de l’autre, où se situe Ubud? Mais comme par surprise, Made surgit dans notre champ de vision. Ils sont ainsi les guides en Asie que nous avons connus en Thaïlande, au Cambodge, toujours là au bon moment au bon endroit!

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Il va comprendre que nous sommes de bons marcheurs et nous laisse remonter vers le centre d’Ubud où il nous attendra devant le Palace Royal. L’Indonésie est une république mais les îles sont divisées en royaumes; il y a trois ou quatre rois à Bali dont celui de Ubud. Cette semaine est festive, il y a un mariage dans la famille royale. Le Palais en est très décoré de fleurs et d’arrangements tressés en lanières de feuilles de palmiers mais c’est en face, dans la résidence d’une autre branche de la famille royale que Made nous fait pénétrer. Les portails d’entrée sophistiqués, les sculptures et moulures, les statues de pierre, les cours intérieures, les parvis devant les pavillons de briques orangées, les jardins aux fleurs et aux arbres géants intégrés au labyrinthe des allées nous font découvrir le style typiquement balinais des constructions cossues.

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Tout notre personnel communique en permanence, nous avons d’ailleurs à notre disposition un cellulaire avec les différents numéros et ainsi nous apprenons qu’Olivier est en route depuis l’aéroport pour nous rejoindre. Bienvenue au paradis, Olivier !
Les présentations sont vite faites; la piscine est toujours bien appréciée au retour de balade et d’autant plus après un vol …
Le menu choisi par Mathieu est excellent, surtout les beignets de bananes au dessert. Et Olivier nous a apporté de la vodka qui améliore à merveille le welcome drink de limes!


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Le rêve nommé Ubud se réalise …

Pour être certains de ne pas manquer notre vol tant attendu pour Bali, nous avons logé au Crowne Plaza de l’aéroport. Les jeunes sont arrivés hier vers 17 heures et nous avons passé une joyeuse soirée de retrouvailles, autour d’un énorme buffet alléchant au restaurant Lime du ParkRoyal on Pickering et ensuite balade nocturne sur Boat Quay vers le Fullerton puis Marina Bay et l’Esplanade – séquence souvenirs pour nos enfants.

Ce matin c’est le grand départ avec AirAsia, un vol de 2h30 jusque Denpasar, la ville principale de Bali. L’Indonésie compte plus de treize mille îles; Bali est l’une d’elles, avec trois millions d’habitants, une destination de vacances paradisiaque. L’Indonésie est principalement musulmane dans presque la totalité de ses îles mais Bali est attirante elle par sa culture hindouiste, qui y est majoritaire à 95%.

Les formalités de visa sont nettement plus rapides que l’immigration; nous retrouvons facilement nos bagages grâce aux sacs colorés de nos suisses et à la sortie, il s’agit de repérer parmi les dizaines de chauffeurs, celui qui porte le panneau « Peigneur« . Le bâtiment de l’aéroport est spacieux et d’une architecture de briques orangées et de moulures blanches sculptées qui nous donne rapidement un aperçu du style général de la région.

Une bonne heure de route vers le nord – circulation vive entre voitures, vélomoteurs, camions où le klaxon n’est pas une décoration – petits commerces sur la rue, des quantités de vendeurs de statues de pierre ou de bois (bouddhas, éléphants, singes, tortues, lézards, …). Les rizières et les temples apparaissent au milieu d’une nature débordante de palmiers, bananiers, cocotiers, bambous, banyan trees, frangipaniers, bougainvillées, … l’autoroute laisse place à une route plus étroite et enfin à des chemins en terre … mais où arrivons-nous? Tout simplement à la porte du paradis!

La villa Osawah aussi appelée Omah Padi ou encore Anggun Villa pour les locaux, dépasse ce que nous avons imaginé dans nos rêves. Le comité d’accueil est formidable, chaleureux, avec Stéphanie de l’agence Bali Autrement, deux Made, Ayu, Eka, Komang et j’en oublie – le cocktail de lime et sugarcane n’est pas mal du tout non plus. Sourires, fleurs, fruits, costumes traditionnels, pièce de séjour ouverte au vent, étang aux fleurs de lotus et mini poissons rouges, bungalows aux toits de paille, aux lits à baldaquin, aux douches à ciel ouvert, piscine qui ne va pas tarder à nous rafraîchir, jardin tropical tellement beau, juste voisin des rizières à perte de vue … woah … on se pince pour y croire!

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Et je commence à percevoir que ces vacances vont se révéler paradisiaques pour moi, la mama … avec à notre service, Made qui sera le guide et chauffeur, Eka et Ayu deux jeunes balinaises adorables, pour les petits déjeuners et les chambres, Komang notre chef cuisinier et Gusti, l’homme sécurité pour la nuit – rien que ça! Quel bonheur de pouvoir choisir les menus, les horaires, les activités et que tout se réalise comme par miracle … « ça s’annonce pas mal du tout », disent les garçons! Made nous raconte qu’il est venu passer trois mois à Lausanne chez un ami qui lui a offert le voyage, ainsi il parle un peu le français. C’était en hiver, il a eu froid et il ne savait pas que le thermomètre peut descendre sous le zéro ! Ici à Bali, nous sommes proches de l’équateur, avec un climat humide et chaud toute l’année ; mais le fait d’être dans l’hémisphère sud va susciter pas mal de discussions quand au sens de rotation du soleil et au repérage des points cardinaux – je laisserai cela à mes scientifiques.

Komang est encore un peu timide, il a pourtant un sourire craquant, il nous a préparé, selon mes desiderata transmis il y a deux jours par mail, brochettes satay, garlic bread, spring rolls, mie goreng, dont nous nous régalons à satiété. C’est Mathieu qui prend la relève ce soir pour choisir le menu de demain et le programme de la journée s’établit aisément sur les conseils de nos hôtes.

Les lumières par-ci par-là dans la piscine, le jardin, la villa ajoutent à la féerie du site – les grenouilles coassent, les cicadas sifflent, les coqs chantent, les chiens aboient, les oiseaux piaillent … nous sommes en pleine nature, nous allons devoir nous habituer à ses bruits quand vient l’heure du coucher … ça ira mieux de jour en jour.

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Gardens by the Bay, le départ approach …

Le départ approche déjà et s’il y a bien une destination que je ne veux pas manquer, ce sont les jardins Gardens by the Bay. Mon plaisir est toujours aussi grand de me balader au milieu de cette végétation qui a bien prospéré depuis ma dernière visite – ce parc repris sur la mer avait été inauguré deux mois avant notre arrivée en 2012. Les aménagements ont continué, je découvre de nouvelles zones; un pavillon de cactus, un plan d’eau avec des fleurs de lotus, un espace récréatif avec jets d’eau pour les enfants et les plus grands. Il me semble même qu’il y a plus de SuperTrees, ces structures géantes qui font penser à des marguerites ou des champignons – là aussi la végétation s’est bien développée, les orchidées qui s’y agrippent sont magnifiques et les ouvriers du haut de leur nacelle doivent tailler et guider les plantes.

Le Dôme des Fleurs a pour thème depuis cette semaine la Hollande; des milliers de bulbes de tulipes et de jacinthes ont été plantés dans la partie centrale qui se transformera d’ici une ou deux semaines en tapis très coloré. Un décor couleur locale est dressé avec des maisons typiques au toit à créneaux, un moulin, des palissades où sont accrochés des sabots de bois – c’est assez bien fait et reflète en effet l’atmosphère des Pays-Bas.

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C’est par la passerelle qui offre une superbe vue sur tout le site que je rejoins le fameux Marina Bay Sands avant de rentrer me rafraîchir un moment dans l’air climatisé du centre commercial. L’exposition actuelle au ArtScience Museum ne me tente pas plus que cela, c’est sur l’extinction des dinosaures; je poursuis mon chemin par la passerelle tubulaire qui représente la double spirale d’une molécule ADN et qui éclairée le soir est magnifique, reliant Marina Bay et l’Esplanade, le quartier des théâtres. Un peu de shopping dans les longues galeries qui amènent à City Hall avant de rentrer à la maison et penser à organiser le repli de nos affaires. Vendredi nous devons quitter notre joli petit appartement, nous passerons une nuit près de Chinatown avant l’arrivée des enfants.

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Simone me propose de la retrouver demain à Holland Village au Simply Nails pour papoter tandis que nous nous offrons de jolis ongles; c’est une habitude des expatriées de faire ce genre de chose avec une copine. Ce sera très sympa et je suivrai son conseil de French manucure au gel, pour une première fois.

Jeudi je verrai pour la dernière fois mon acupuncteur, Dr Wu, qui espère bien que nous reviendrons à Singapour et que je ne l’oublierai pas … Le soir nous sommes invités chez Anne et Jean-François, un collègue professeur qui avec sa famille est installé ici depuis trois années. Il a enseigné à IMD à Lausanne et c’est alors que Yves avait fait sa connaissance; maintenant il est en charge de plusieurs programmes de l’Insead. Leur appartement est magnifique, situé à Pebble Bay, un condo de cinq cents logements dans un quartier d’expatriés assez luxueux, proche de East Coast Park, dans la direction de l’aéroport. Je m’entends bien avec Anne et si prochain séjour il y a, cela me fera plaisir de la revoir et faire avec elle des expositions ou des visites.


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Arab et Bugis Streets, Orchard et souper chez Simone et Arne

Ma destination première aujourd’hui est le quartier arabe que j’atteins au départ de Bugis où je me rends en bus. Le bâtiment qui surgit, super massif et imposant est le Park View, un immeuble art déco de style new-yorkais; il tranche tellement à côté des deux autres immeubles sur Beach Road, qui semblent aussi fins qu’une feuille de papier.

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J’avais cru lire quelque part que la mosquée du Sultan était transformée en restaurants mais il n’en est rien, je suis contente de la revoir, avec ses coupoles dorées, ses arches à l’architecture typée. Les ruelles de boutiques et restaurants, turcs ou égyptiens, avec le parfum des chichas sont fort agréables, un endroit pour des achats de souvenirs. J’admire toujours les façades – les étages colorés des shophouses et les peintures bigarrées de certains cafés – et je flâne sous les arcades des magasins de tapis et de tissus, en nombre impressionnant.

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Je reviens vers Bugis, le quartier très animé et toujours bondé de monde; une destination courue des singapouriens pour les achats en tout genre. L’architecture des malls se repère de loin, avec ses couleurs briques et ses pastilles claires mais le plus spectaculaire, c’est Bugis Street, une sorte de souk gigantesque avec des centaines d’échoppes dans un passage serré et sombre.

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Dans le hall de la bibliothèque, les étudiants d’architecture ont dressé leurs projets de maisons, façonnées en carton – en se déchaussant, on peut même y pénétrer. Et en face je découvre un nouveau Design Center, qui n’expose ces jours rien de très conséquent mais sa boutique est très sympa (comme celle du Red Dot Museum, où des objets design et originaux sont vendus).

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Avril est le mois de la mode à Singapour; j’ai manqué le défilé de rue sur Orchard, par contre dans les centres commerciaux, des mannequins et des estrades garnissent les corridors. Orchard Central est un bâtiment original, à l’angle de deux rues; sa face est taillée de verre avec un escalator en extérieur. Il fait huit étages et serait l’un des plus élevés; l’intérieur donne l’impression de se promener dans une ville ou plutôt une ancienne usine, avec des rues, des demi-étages et il y a même un mur de grimpe et via-ferrata qui s’élève du quatrième au huitième étage! J’y déniche, un peu tard peut-être, une super boutique Delicatessen avec des produits italiens et européens.

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Je retrouve Yves au Hub, facilement reconnaissable avec sa façade rouge; c’est un endroit de rencontre, de travail et de contact pour les jeunes entrepreneurs. Notre but est maintenant de nous rendre en métro puis à pied chez Simone et Arne pour le souper mais nous avons presque oublié que les plans peuvent changer quand le ciel se met à gronder. Un orage terrible nous tombe dessus hyper rapidement, l’eau déferle sur les routes, les voitures aspergent les passants et il ne nous reste que la possibilité de nous glisser dans une file d’attente pour un taxi – ces taxis qui fondent comme du sucre quand il pleut fort!

La chance nous sourit : l’attente n’est pas trop longue et surtout, notre taximan est doué et persévérant pour trouver le chemin en cul-de-sac où crèchent nos amis. Ils ont une maison que j’aime beaucoup, étroite sur quatre étages avec une terrasse sympa sur le toit (dommage qu’il pleuve) et joliment décorée à la mode asiatique avec des souvenirs du Cambodge, Vietnam, Birmanie, etc. Ce souper auquel Jean-Daniel et Suzanne de SwissNex sont également conviés, rassemble des suisses autour d’une bonne fondue fromage … par trente degrés! Il fallait oser, nous passons un super moment et rions beaucoup. Le monde est petit, surtout lorsque l’on se retrouve entre expatriés là-bas au bout du monde. Les conversations révèlent que nous avons plusieurs amis et connaissances en commun et le plus fort est l’amitié d’enfance qui lie le frère de Simone, qui vit à Apples et est en visite à Singapour, avec notre voisin de Lonay, Fabio … c’en est à peine croyable!


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Le quartier chinois et la rivière

Jean-Luc nous a été de bon conseil en nous donnant le nom du restaurant Burnt Ends dans Chinatown. La cuisine est toute ouverte sur les clients, les fours tournent à plein régime et on y cuit même un petit cochon tout entier – service très agréable et menu de midi parfaitement relevé et original. Cela nous permet de nous replonger dans le quartier chinois où j’aime toujours ces rues de shophouses, colorées, aux portes typiques, avec ces passages couverts sous les arcades, étroits et décorés. Nous sommes proches de Pinnacle@Duxton, un tout autre style d’habitations; sept immeubles récents élevés de 50 étages, pouvant loger 1800 ménages. Un jardin à mi-hauteur ainsi qu’un deuxième au dernier étage relient les tours entre elles.

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Nous assistons à un tournage de film télévisé, tout simplement dans une ruelle du quartier avant de passer vers un marché couvert, qui tient lieu aussi de food court typiquement asiatique. Les magasins chinois ouverts sur la rue vendent beaucoup de marchandises séchées (poissons, champignons) et des plantes où concoctions de médecine chinoise – j’avoue que je suis perplexe et ne reconnais pas toujours de quoi il s’agit.

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Les temples attirent beaucoup les touristes, soit de style hindou, soit plutôt bouddhique; une cérémonie d’offrandes et de bénédictions se déroule justement au Buddha Tooth Relic Temple – on me donne un châle pour entrer afin de couvrir mes épaules. Alors que je sillonne parmi les marchands de souvenirs, Yves m’attend au Red Dot Design Museum; c’est là qu’ils ont donné leur workshop en août 2012 mais il paraît que le bâtiment va disparaître.

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En nous dirigeant vers Far East Square, et tous ses restaurants avec terrasses, nous admirons un tout petit musée sur l’histoire de l’arrivée des chinois à Singapour, avec de jolies maquettes. Un tout nouvel hôtel se niche dans ces galeries, pas mal du tout – un décor moderne qui se font dans les anciennes briques!

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Le quartier des affaires regroupe de nombreux buildings vertigineux et nous débouchons sur la rivière. En passant une exposition de sculptures de Jorge Marín, un artiste plasticien de Mexico retient notre attention un moment. Ses œuvres en bronze révèlent son sens de l’équilibre et de la réflexion, sur les centaures, des sportifs, des personnages souvent masqués.

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L’hôtel Fullerton est une étape à ne pas manquer, sur les traces de l’histoire de la ville; sa position en bordure de rivière lui conserve sa splendeur et son charme d’antan. Les œuvres sculptées qui bordent le quai relatent les débuts du commerce, du troc de la nouvelle capitale de l’Asie à l’arrivée de Sir Thomas Stamford Raffles. Et c’est amusant de constater qu’aujourd’hui encore les asiatiques appellent les hommes « Sir » et nous les dames, « Mam« .

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Je ne dois guère insister pour que nous montions à bord d’un de ces bateaux de croisière; partis de Boat Quay, nous partons vers la Baie de Marina avant de remonter la rivière jusqu’à Clarke Quay et ensuite Riverside. La balade sur l’eau est plaisante, le soleil se couche gentiment et nous pensons à notre soirée. L’itinéraire actuel de la croisière s’arrête en raison d’un énorme chantier, que nous pensons être pour une future station de métro – des affiches un peu partout en ville, mentionnent en effet plusieurs nouvelles lignes. Une marche pour ouvrir l’appétit ne fait pas de tort, nous longerons Robertson Quay, avec tous ses cafés et restaurants pour les occidentaux. Et nous partons notre choix sur le Limoncello, pour de délicieuses linguine au crabe … séquence souvenirs pour nous et aussi avec Thomas et Mélina.

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