Le A380 peut transporter de 600 à 800 passagers; il a parcouru 10’500 km pour nous mener à Singapour, à une vitesse de pointe de 900km/h et une altitude de 15’000 mètres. Il se pose tout en douceur à 6h05.
L’aéroport me paraît géant, large, haut, lumineux et avec beaucoup de verdure.
Premier contact avec l’administration au guichet d’immigration, où nous sommes les premiers; l’accueil y est très sympa, l’efficacité exemplaire. Les démarches ont pris à peine un quart d’heure! Mais où sont passées les centaines de personnes de l’avion, nulle impression de foule tellement c’est vaste. L’ordre singapourien se remarque déjà, les valises arrivent toutes bien alignées et dans le bon sens, sur le tapis roulant!
Seule une autre personne prend place avec nous dans la navette vers les hôtels, il est 6h45. Mes premières impressions alors que le jour se lève rapidement et que les 26 degrés me sont fort agréables : palmiers, pins parasols, massifs de fleurs, circulation calme et fluide, bateaux en nombre à l’horizon. La ville approche avec ses hauts buildings majestueux, j’en reconnais certains des photos prises par Yves en avril : le bateau sur les trois tours, le coquillage, le dinosaure, la grande roue, le magasin Carrefour. Sur ces larges avenues, je remarque majoritairement des taxis et des bus.
Le personnel du Naumi, hôtel situé juste en face du très célèbre Raffle, nous accueille si gentiment; Yves est même reconnu! Le mot manuscrit de bienvenue fait chaud au coeur. Il est 7h, évidemment la chambre n’est pas prête. J’aime ce lobby, cosy, avec sa grande vasque d’orchidées… un but à atteindre pour Mathieu avec la mienne;-).
Le TCC (The Connoisseur Concerto) était le stam café de Yves en avril ; miam quel délice ce cheese-cake et ce thé froid fruité.
Yves m’emmène dans un marathon, impatient de me faire découvrir le quartier; avec cette chaleur je lui fais ralentir le pas. Tout est beau, propre, esthétique. Je le rassure : je vais m’y plaire et comment!! Peu de monde à cette heure matinale, les magasins n’ouvrent que vers 10h30.
La piscine débordante de l’hôtel, au dixième sur le toit, nous offre un coin tranquille pr un moment de repos… dodo… dans des coques en osier très exotiques. Chat et tweet sont à présent mes occupations favorites. Mauvaise surprise, la MC de Yves est bloquée; quelqu’un aurait voulu faire un gros achat sur l’appstore alors que nous volions dans les airs. Situation vite réglée après un coup de téléphone à Zürich.
La faim se fait sentir ; au coin de la rue, une hôtesse d’un petit snack nous attire et c’est parti pour notre première expérience de nouilles dans un bouillon au curry bien spicy à déguster avec des baguettes (Cristina, tu vois bien ce que je veux dire 😉.
Le Raffle occupe tout un bloc, avec un parc, une cour intérieure, une galerie de boutiques … dans le style colonial d’autrefois ; tout autour le regard se lève sur des buildings hyper modernes. J’apprends ce qu’est le Frangipanier, fleur des temples, cet arbre tropical à la fleur blanche de centre jaune, (on en verra d’autres couleurs) au parfum puissant.
Et c’est la chambre 404 qui nous est attribuée, une suite magnifique. L’hôtesse nous déclame toutes les facilités de la chambre : machine nespresso, micro-onde, plaque cuisson, frigo au contenu offert, un Grand parapluie ! et même un tapis de yoga, une télévision géante, pivotant vers le salon ou la chambre. La salle-de-bain est « classe » avec des produits Molton Brown et un pèse-personne (mais je ne suis pas prête de devoir re-peser mes valises;-) ; Mathieu apprécierait le pommeau de douche! Le lit pourrait accueillir une famille nombreuse, il semble tout douillet, la radio diffuse un douce musique de fond. J’aime les arabesques du décor mural et l’oeuvre fleurie au dessus du lit.
L’Essec est à deux pas, Jan nous présente Ashwin, un collègue de marketing puis nous emmène dans un restaurant Taïwanais fort couru, le Din Tai Fung. Ca valait la peine de patienter dans la file d’attente et nous laissons Jan faire les choix. Le tout est excellent, particulièrement les wantons, sorte de raviolis vapeur fourrés de viande et de bouillon ; on se régale et je note le numéro de mes plats préférés parmi sa sélection. Jan est précieux pour notre arrivée, il répond à mes questions sur la banque, les téléphones mobiles, les lieux de massages, les sites de voyages et il me donne même le nom d’un ostéopathe français! Que demander de plus.
Mon petit Alexandre doit être rentré de son camp scout. Olivier est à Marche, il a installé et surtout initié maman à Whatsapp et Twitter!! Et vive FaceTime qui nous rapproche… Oh là, la fatigue… Dodo