Avant de vous emmener à la découverte de Jurong Bird Park, je voudrais remercier nos amis Marie-Noëlle et François, amoureux passionnés du monde ornithologique. En effet, en lisant mon blog, Marie-Noëlle s’est étonnée de voir tant de fleurs et d’arbres, sans jamais m’entendre parler des oiseaux … J’ai donc commencé à me balader un peu plus la tête en l’air, au risque plusieurs fois de me tordre une cheville; ce sont les mainates les plus facilement repérables, jolis bec et pattes jaunes, un plumage noir laissant paraître du blanc à leur envol. Ne se laissant pas facilement approcher, j’ai fait moultes tentatives de photos, tant et si bien que Yves a trouvé que les balades ralentissaient! Une fois, nous avons entendu et aperçu un cacatoès (du moins c’est ma supposition) mais le temps de dégainer et il n’est pas sur ma prise de vue … Il est devenu enfin clair pour moi alors que c’était bien plus simple de photographier une fleur ou un arbre qu’un oiseau!
Et c’est une large publicité sur un bus en ville qui m’a donné l’idée d’aller aujourd’hui admirer, photographier et filmer des oiseaux (pour nos amis … mais pas seulement) dont certains ont des couleurs extraordinaires.
Le parc date d’une quarantaine d’années et s’étend sur 20 hectares, un des plus grands au monde; près d’un million de visiteurs par an le parcourent, sans être certains d’avoir pu repérer les 380 espèces présentes (cinq mille animaux au total). L’arrivée est magnifiquement décorée d’orchidées et tout le parc est une vraie merveille d’aménagement de points d’eau et de verdure au sein d’une colline de végétation naturelle toujours aussi impressionnante.
Les animaux viennent du monde entier. Je débute la visite avec les pingouins de la banquise mais aussi certains d’Afrique, avant de poursuivre vers les pélicans, les cigognes et la foule des flamingos; il y en aurait un millier.
Les perroquets et macaws sont toujours sympathiques quand ils nous disent hello; les variétés de canards, dont les mandarins et ceux dits à tête rouge, revêtent des plumages aux couleurs chaudes et il y a bien évidemment ici aussi un lac des cygnes.
Des autruches et des emus, monstrueux, sont qualifiés de descendants des dinosaures et j’arrive aux oiseaux de proie dont le show a déjà eu lieu; nous y reviendrons avec Yves. Les cages des hornbills et des toucans sont tout aussi hautes et larges que celles de aigles. Les chouettes et autres oiseaux de nuit sont isolés dans un monde nocturne et de silence, ce qui rend difficile la possibilité de les apercevoir.






J’ai bien apprécié les Scarlet Ibis d’un rouge orangé presque fluo, les pigeons à tête couronnée d’un bleu nuit qui fait penser à du velours et j’ai appris que les heliconia, une des plantes fleuries que je vois un peu partout, est une source de nourriture pour les oiseaux d’ici.







La plupart des espèces sont dans de belles cages, que l’on peut parfois admirer par des passages surélevés mais certains espaces sont nettement plus grands, appelés avaries, et ils nous permettent d’approcher les oiseaux de tout près, de se faire frôler par devant, par derrière … surprise! Le Lory Loft est à ce point mon préféré; les lories sont bien habitués aux visiteurs et leur plumage ne laisse personne indifférent, c’est trop beau!





