Un orage s’est invité pendant la nuit, c’est foutu pour les photos du lever du soleil. Il fait encore chaud mais la pluie et les nuages nous gâchent le paysage tout le long de notre route de retour vers Montréal.
Yves va travailler quelques heures au bureau, le temps que j’aménage les valises et nous voici repartis vers l’aéroport pour accueillir Olivier qui atterrit à 15 heures. Le ciel s’est noirci comme en soirée et un vent très violent souffle sur la région. Nous apprendrons demain que les dégâts n’ont pas été minimes; des milliers de ménages se retrouvent dans électricité. Nos amis Dominique et Jacques en seront privés quelques heures. Olivier a peu senti les perturbations lors de l’atterrissage, il nous arrive tout sourire, content de cette semaine de vacances qui sera son deuxième séjour au Canada – le premier était à Vancouver il y a dix ans.
Un vendredi fin d’après-midi et de surcroit le premier jour des vacances de la construction, la circulation est dense et la pluie ne fait qu’ajouter une couche à la situation. Suzanne nous a conseillé de partir vers Québec par l’autoroute 40, sur la rive Nord et les indications de circulation y relatent un trafic ‘fluide‘ alors qu’il serait ‘congestionné‘ sur l’autre rive. Cela semble toutefois moyennement fluide sur toute la sortie de la ville mais nous prenons notre mal en patience, le temps passe relativement vite, nous avons beaucoup de choses à nous raconter.
Madame Garmin nous aide à trouver dans Québec, l’hôtel Clarendon, un des plus vieux hôtel en Amérique du Nord, nous dit la réceptionniste; il date de 1830. L’accueil est très sympathique, le décor est resté d’époque et sa localisation dans le Vieux Québec va s’avérer calme et idéale.
Après une petite pause repos, nous faisons découvrir à Olivier le Château Frontenac dont les couleurs ce soir sont lumineuses; descendant les escaliers du Petit Champlain avec ses boutiques à touristes, nous nous dirigeons vers le Fleuve. Dans la Rue Sous le Fort, le restaurant Côtes-à-Côtes est bien noté sur les sites touristiques et nous nous y installons en terrasse pour des bières et plats locaux. Olivier est surpris et amusé par la ‘familiarité‘ des serveurs ainsi que par leur accent! Pas facile à comprendre, ils doivent souvent répéter pour nous. Olivier est de suite mis au nouveau vocabulaire : la bière ‘rousse‘, la Poutine, la smoked meat, le bienvenue pour ‘de rien’, le bonjour quand on se quitte!
C’est par une soirée jazz au salon-bar de notre hôtel que nous clôturons cette première journée à Québec ; les trois jeunes musiciens sont vraiment excellents.