Singapour Airlines est vraiment à recommander; c’est la première fois que nous volons en business avec eux et déjà la Lounge est remarquable, spacieuse, calme, chaleureuse ( je comprends mieux pourquoi une amie un jour a manqué son avion alors qu’elle se prélassait dans une Lounge). Les hôtesses sont des top modèles, les stewards ne sont pas mal non plus, les repas exquis et les fauteuils encore plus confortables que chez Swiss. Bref, ce vol de 8 heures de nuit fut presque trop court pour moi – c’est l’hôtesse qui m’a réveillée! Nous nous posons à 7h30, heure de Sydney; nous sommes passés dans l’hémisphère sud et nous nous sommes encore éloignés de trois heures supplémentaires de l’Europe. Les formalités sont rapides, les visas obtenus en toute dernière minute sont valables – tout se présente bien.
Les taxis sont nombreux, très couramment utilisés et eux au moins utilisent leur gps (Uber est aussi présent). Après avoir récupéré les clés auprès de Dale à l’agence Your Home Away from Home, nous allons découvrir notre pied-à-terre pour les trois prochaines semaines. Yves mettra un peu plus de temps que moi à l’apprécier; je lui trouve beaucoup d’avantages et j’ai pas mal surfé sur le net pour le dénicher. Je m’allonge directement sur le lit pour le tester et je m’y endors – c’est bon signe! Nous sommes cependant curieux de partir à la découverte – le rangement des bagages, ce sera pour demain.
Les moyens de transport à Sydney sont multiples, bus, trains, trams, ferries; nous nous procurons de suite à la gare de Edgecliff (5 minutes à pied de l’appartement) notre carte Opal pour pouvoir circuler librement partout. Le réseau de trains est simple à mémoriser (ce n’est pas ici que je vais me préparer à celui de Tokyo!) et il s’agit d’un système proche des RER, entre train et métro. Deux étages, beaucoup de rames, des sièges en suffisance, une cadence largement accélérée aux heures de pointe feront qu’il est toujours possible d’y trouver une place assise.
Dès l’arrivée à Circular Quay, c’est la joie de découvrir l’Opera … impressionnant à voir de près, avec son million de catelles de céramique blanche – autonettoyantes s’il vous plait – qui ont été fabriquées en Suède. Il est bien en évidence, en bordure de la rivière, à l’extrémité de la pointe Bennelong; il fut dessiné par le danois Utzon. Sa construction ne fut ni rapide ni aisée et dura au total 14 années. Un autre symbole de la ville est son Habour Bridge qui tient le record de poids et de hauteur, semble-t-il (500 mètres de long, 134 de hauteur, 50 de large, 53’000 tonnes, terminé en 1932 après 9 ans de construction en partant des deux berges). Il fait beau, de nombreux touristes se promènent (les bateaux de croisière en déversent quelques milliers chaque jour, aujourd’hui c’est le Queen Mary 2) – les appareils photo crépitent.
Le quartier des Rocks correspond aux terres qui furent allouées aux condamnés du gouvernement anglais à leur arrivée fin du 18ième siècle; se sont joints à eux plus tard des pêcheurs de baleines et des marins et le quartier est devenu peu à peu surpeuplé et insalubre. Une épidémie de peste bubonique le ravagea en 1900 et ce n’est que vers 1970 que la ville le reconnaît comme patrimoine historique – c’est de nos jours un endroit très agréable, avec nombre de pubs, restaurants, boutiques et galeries. Nous tombons d’ailleurs sous le charme des œuvres d’un artiste local, Charles Billich; une dame bavarde et accueillante nous reçoit dans sa galerie. Le contact avec les premiers australiens est prometteur; ils semblent très relax mais disciplinés, prêts à rendre service et à renseigner. La ville est propre, des trottoirs bien larges où les gens circulent plus nombreux qu’à Singapour – c’est la météo qui fait toute la différence probablement.
KingsCross est reconnaissable par son grand panneau CocaCola et c’est le coin des boîtes de nuit, de la vie nocturne. Il n’est pas très tard et c’est par là que nous cherchons un restaurant. Yves nous emmène au Sel & Poivre tenu par des français à qui cela semble faire plaisir de discuter – le patron nous incite à revenir avant notre départ.
Rangement des valises et courses à Bondi Junction sont au programme de vendredi. Coles et Woolworths sont les grands supermarchés où je trouverai de tout et ce sera chez Harris Farm Market que les fruits et légumes seront les meilleurs (un peu comme mon marché sur Côte des Neiges à Montréal). Le grand centre commercial Westfield est à se perdre (Apple store, Nespresso, Occitane, boutiques de mode, etc.).
La ville est verte toute l’année, c’est l’automne mais peu d’arbres vont perdre toutes leurs feuilles en même temps. Il fait chaud – mais pas trop -, humide – mais pas comme à Singapour; la végétation est variée, fleurie et je reconnais tant des plantes de l’Asie que du Canada ou de chez nous en Europe. Et nous voici donc super bien installés – frigo garni – dans le district de Woollahra, proche des commerces, des services (poste, centre de reproduction, blanchisserie, coiffeur, etc.) et des transports, tout en jouissant du calme d’une petite rue et d’un mini-balcon dans les arbres. Le filet de bœuf australien que je nous prépare ce vendredi soir est goûteux, tendre, succulent !
19 mars 2015 à 01:03
Comme chaque fois bravo pour ton exposé, on s’y croirait.