Après nous être bien régalés de poissons crus durant le week-end, j’ai vu de suite le sourire de Yves hier soir lorsque je lui ai dit avoir repéré ici sur Avenida Isidora Goyenechea un restaurant de cuisine provenant d’Argentine avec de la viande réputée excellente. Et pour accompagner le filet succulent, nous avons opté pour un vin rouge chilien, d’une vallée proche de Valparaiso, du Camenère – un cépage que nous avons découvert ici et qui nous convient à merveille. Et en parlant des restaurants, je voulais signaler que sur l’addition figure déjà une proposition de tip de 10% mais le serveur s’enquiert à chaque fois avant d’encaisser si le client est d’accord avec le montant (c’est assez bien comme pratique, je trouve).
La journée est calme autour des rues de Las Condes et El Golf; c’est dimanche, il y a peu de circulation mais les centres commerciaux sont ouverts. Nous retournons avec plaisir au Costanera Center, le supermarché qui s’y trouve, de nom Jumbo (tiens donc) porte vraiment bien son nom – on y trouve de tout et dans des marques multiples. L’idée m’est venue d’acheter au stand Nespresso une barrette (une seule demande plusieurs fois le vendeur, tout dépité !) de capsules afin de les essayer dans la machine de notre chambre – et là est bien le comble (cela fonctionne à merveille … j’irai en rechercher d’autres) : acheter de vraies capsules pour une machine copiée alors que c’est normalement le processus inverse qui se développe !
A défaut de me répéter peut-être, nous trouvons que les chiliens sont réservés, posés (nous devions nous attendre à un peuple exubérant ;-); même les vendeurs ambulants qui se postent aux carrefours, sur les trottoirs de grands passages, aux sorties des métros interpellent peu les gens et il me semble ainsi à première vue qu’il y a peu d’asiatiques et d’africains (et pratiquement pas de clochards). Par contre les agents de sécurité sont nombreux partout et ils veillent. Sur une terrasse de restaurant, un garde à vélo a fait remarquer à une dame que son sac-à-dos qui pendait à l’arrière de sa chaise était trop visible et facile d’accès !
Ce matin mon plan est d’emmener Yves à la Plaza Peru pour un marché aux antiquaires dominical dont parlent tous les guides – pas de chance, nous tournons tournons autour de la place mais rien en vue. Il semble que les exposants soient encore en vacances …
Yves va commencer demain sa série de rencontres, conférences, cours et ateliers; je m’active à préparer le matériel, les itinéraires tandis que lui peaufine ses exposés. Il est un peu inquiet car nous sentons que l’anglais est mal maîtrisé par ici; j’essaie de le rassurer : les chiliens que nous côtoyons dans les commerces et les restaurants ne sont pas ceux qui vont assister à ses conférences … à suivre.